Canoë-kayak![]() Le bateau appelé "canoë-kayak" n'existe pas : le canoë ou le kayak sont en réalité deux disciplines distinctes. Leur différence est liée à la pagaie : le canoë se propulse à l'aide d'une pagaie simple et le kayak avec une double. Traditionnellement, le kayak se pratiquait assis et le canoë à genou (sur 1 ou 2 genoux).
Publics concernés– Handicaps orthopédiques Le canoë ou le kayak peuvent s’adapter à tous les publics Handisport car la variété importante de modes de pratique et d’embarcations permet l’accès à tous types de handicaps. Cependant pour être actif dans l’activité il faut avoir au moins l’usage d’un bras pour propulser son embarcation. Organisation de l'activitéClassification – Catégorie LTA : pagayeurs handicapés qui ont l'usage de leurs jambes, de leur tronc et de leurs bras mais qui répondent au critère de handicap minimal par le fait d'une amputation, d'un handicap neurologique ou visuel. – Catégorie TA : pagayeurs qui ont le tronc mobile mais ont une faiblesse significative fonctionnelle de leurs membres inférieurs. – Catégorie A : pagayeurs qui n'ont pas de fonctionnalité du tronc ou une fonctionnalité minimale de celui-ci (par exemple, fonctionnalité des épaules seules). Un rameur classé A est capable de réaliser des efforts majoritairement avec les bras et/ou les épaules. – Catégorie S : pagayeurs qui présentent une déficience auditive ou visuelle (catégorie spécifique aux organisations nationales). – Catégorie Open : pagayeurs non classifiés, ou ne répondant pas aux critères de la classification internationale (catégorie spécifique aux organisations nationales). Compétition, sur le plan national – Championnat de France (première en 2014) Compétition, sur le plan international – Championnat d'Europe – Championnat du Monde MatérielLe nombre important de modèles de bateaux permet à chaque type de handicap de trouver un canoë ou un kayak adapté.L’utilisation du kayak de mer (Kmer), surtout en biplaces est largement répandue. Le Kmer est facile à diriger, stable et confortable, de plus l’installation de calages ou d’une coque de maintien est aisé. Les kayak "Sit on top" paraissent sécuritaires, car ils sont ouverts mais ne permettent pas un bon calage, et deviennent vite limitatifs dans la progression du pagayeur, il sont cependant un bon support de découverte en plan d’eau calme ou en piscine. La pirogue, V1, V2 ou V6 (VA’A et Outrigger) est une embarcation agréable facilement adaptable qui apporte dès le départ des sensations de glisse et de vitesse. En course en ligne, compétition, fitness ou loisir les bateaux types Vital, CAPS, Nelo VIper, Zedtech TT … ou équivalent peuvent être utilisés. En compétition il existe une jauge (norme) de 51cm minimum à respecter, exemple de bateaux homologués : Nelo Viper 55, Zedtech TT 55…. Matériel spécifique De nombreux aménagements peuvent être trouvés pour répondre à certains problèmes de préhension, d’amplitude articulaire, de force…Que ce soit au niveau du kayak lui-même, des pagaies, de l’équipement du pratiquant, ces solutions sont à réfléchir avec le personnel d’encadrement pour garantir un niveau de sécurité optimal et une efficacité garantie.
Doit permettre : position confortable, transmission des forces propulsives / équilibratrices / directionnelles, et prise d'information sur le comportement de l'embarcation. En fonction des difficultés motrices et sensorielles rencontrées, le pratiquant doit adapter ses calages pour répondre au mieux à ces exigences. Si besoin, possibilité de calages complémentaires (réalisation à l'unité possible) : coques hautes, gouttières en mousse, calages dorsaux ou latéraux adaptés. Un travail de recherche est également engagé pour créer un modèle de coque adaptable à toutes les embarcations pontées.
Simple ou double. Peut être utilisée par tout le monde avec quelques aménagements : décroiser les pales (la plus courante), orthèses personnalisées parant à une difficulté initiale de préhension. Milieu de pratiqueEau calme (lac, rivière et fleuve), mer et eaux vives sous certaines conditions inhérentes au niveau de navigation et aux capacités fonctionnelles du sportif et aux conditions climatiques : classe de rivière, force du vent, niveau de l’eau. Concernant l’eau vive, la pratique ne présente pas de danger important en classe I et II (au-delà la pratique en club reste exceptionnelle). Cependant il faudra être rigoureux sur les consignes de sécurité propres à l’activité au handicap. Pour en savoir plusClub(s) proposant l'activité : - Montpellier Club Handisport |